Pape où t’es ? (Puzzle série 5 - pièces mobiles)
Pape où t’es ? Pape où t’es ? Dans les enfers, es-tu plongé au milieu du chaudron papou d’un camp pig paradis artificiel ?
L'Anachronique par Stéphane L' Émerveilleur
4/24/20252 min read


Pape où t’es ?
(Puzzle série 5 - pièces mobiles)
Pape où t’es ? Pape où t’es ? Dans les enfers, es-tu plongé au milieu du chaudron papou d’un camp pig paradis artificiel ? Ô ces deux chemins mènent à Rome, vers ce conclave au sein duquel les cardinaux — sémillants serviteurs des frères Trois-Points — papotent, avec un jésuite poudré dans le nez, avant de crier, sous une nuée de fumée blanche : « Pape au tee, Pape au thym, Pape ôta sa tiare pour la déposer sur la tête du lama Adonaï, la madone du Mc Do et de la drug food, dont la fille prie à la barbe Barbie de la Vierge, au bain-marie, dans la grotte de Lourdes, alors que le Pape, don’t preach ! ».
Ainsi soit-il, mes agneaux de Dieu, les voies du Sénior sont impénétrables et les vieux adorateurs de Lulu continuent de se taper des Kinder, sans surprise, durant la messe rituelle qui voit serpenter des larmes de crocodile, sous la lune lycanthropique du cancer et du capricorne, puisque ça tire dans tous les coins de la basilique, avec une touffe de persil dans la narine d’un satyre grégorien, à coups de Pan Pan cucul de la confesse, parce qu’il n’y a pas que les cons qu’on fesse, après les génuflexions devant les grenouilles de bénitier lustrant leur quenouille sur la langue licencieuse de gargouilles sardanapalesques.
Du pain et des jeux, du sang et des œufs, il n’a pas que les enfants qui cherchent la lapine cacaotée, car les prélats font la queue, afin de singer les pères Fouettards — ces papas mobiles qui sont des plaies béates pour notre Humanité !
Alors que le Pape France Soie soigne ses écarts moraux et ses escarres selles, au milieu de la géhenne, les fidèles, tels de chiens troufions, des cerbères du pont tif à poil ras, ressemblent à ces croix (hi, han !) sur lesquelles les Suppôts de Satan lèvent la patte…
Par tous les miracles et les larcins sacrements, les yeux des brebis pleurent la mort du Pape haillon monarque ; sous la pyramide des prolos hilarités, se posent des pipistrelles astrales, des vampires suçant la substance émotionnelle de suppliciés : Ô Saint-Pierre — dont la base éthylique roule et n’amasse pas mousse avant la mise en bière —, nous vous supplions de scier la branche qui nous porte aux nues — gentils putti de la genèse transhumaniste —, pendant que nous nous flagellons avec de fraîches orties et avons, sous notre soutane, le cilice au pays des merveilles de la mortification !
Dolorisme et Stigmates sont donc notre credo ! Une fois encore, nous tendrons la croupe et offrirons notre séant, le calice doré, à l’image d’une médaille en chocolat entre les dents, sous les griffes de la Bêtise — cerise sur le gâteau des Rois mages, pompon sur l’hostie des chevaliers du Toblerone, tandis que le Pape bicolore pagaie, à la vitesse d’une frétillante anguille — le corps nu emporté par la montée en équerre compatissante des eaux du Styx — avec le dessein de choper le train fantôme en direction de l’âgée rue Salem de son offense ! Âme Haine, la guerre de Foi n’aura pas lieu !
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