La Vache et le Pigeonnier (Puzzle série 5 - pièces mobiles)

La Vache et le Pigeonnier

(Puzzle série 5 - pièces mobiles)

Pendant que vous vous rongez les ongles de pieds, maudits gueux, avec votre groin de pangolin dans un pot plein de pistaches glacées, la crème des scientifiques mondiaux, sous l’impulsion magnétique, financière et philanthropique (les deux dernières syllabes valent leur pesant d’or !) de Bill Barrière — parce qu’il est aussi gardien du troupeau —, nos leaders pointilleux de la conception décomplexée de procédés novateurs dans le domaine de l’équilibre acido-basique météorologique — avec épandage aérien tonique et toxique — cherchent — tels des vampires ayant découvert la trayeuse intraveineuse — un vaccin pour réduire les pets des bovins qui fissuraient les cieux, naguère !

Cela vous en bouche un coin, sale espèce de gorets panurgiques !

Ainsi, nos Saint-Bernard de la climatologie ne sont sensibles qu’à ce tube, toujours à l’essai dans leurs laboratoires classés « Secret Story » : inoculez-moi, mais pas trop vite ! Sachez me convoiter…

Alors, je crois que vous connaissez la chanson du Grec Haut, la comptine reprise par l’amande à lyre, sous sa toge de chèvre bipartite, très bon chic, bon genre, en ces temps de levée du bâton, sans les deux boucliers de Braie Anus Dei, de la vachère « Bribri » qui beugle, dans les champs élyséens, afin de faire avancer le mâle bêta, Emmanuel, 1er des Aristochats à l’érection plénipotentiaire du fils caché de l’un des 101 Dalmatiens !

Cessez vos sarcasmes, serfs malodorants, notre Roi Coq Ubu, en preux créateur de l’Ancien Testament (Tesla ment également pareil à un Judas !), peut lire l’avenir de la Gaule grâce à ses deux ergots dans la bouse, au chant — par un survol lévitique des carrefours — d’une Pax Romana ! Aurait-il l’époisses d’un Faux Mage, sans son tablier, « La dalle, il a », de fromager qui ressemble à un babygro de Hells Bells d’une écologie christianisée, lassée d’essais transgéniques ?

Maintenant, je ne sais pas si la vache — qui rit dans son pré carré devant la couardise de ses maîtres — doit en pleurer ; puisque l’heure est gravissime et que le dérèglement entropique du biotope fait coaguler, trop promptement, le lait dans les veines des humains marqués, à l’enfer rouge, par les sorciers de la PharmaKeia : ô big bi-sous des adeptes de cette secte vénérant Picsou !

Derrière les caresses câlines de carlingues qui répandent leurs onguents protecteurs des sols arables — à l’image d’un filet dérivant vers une toile de jute arachnéenne —, mon oreille d’épagneul breton entend les flatulences cataclysmiques de bovidés qui provoquent le déplacement des plaques tectoniques indo-européennes : cette sacrée vache orientale, tout de même !

Heureusement, la Science en belle-mère de la Déviance, semblable à l’amer Michel Denis Zoo, saura résoudre le mystère, à la louche, de la vesse d’une Salers, plus aisément que les mille rotations de la queue d’une Normande quittant la Terre pour aller voir ailleurs — l’objectif lune en tête — si l’herbe y est plus verte !

Doux voyage ! Voilà, une vache s’échappe encore du pigeonnier matriciel, sous le nez de prisonniers hagards, ces pigeons niais qui n’auront pas pris le bon train…