Grrr Nouille Âge (Puzzle série 5 - pièces mobiles)

Grrr Nouille Âge

(Puzzle série 5 - pièces mobiles)

Alors qu’un vent d’homme (usual suce pet de nonne) vient caresser les bijoux de la place Vendôme — à la mémoire de ceux qui se sont fait la malle, entre le monte-charge d’un poids lourd de la finance, la disqueuse d’un DJ proctologue et le scooter d’un président flanby —, une grenouille ballonnée, du haut de ses vingt mètres, s’apprête à poser une pêche sur les pavés de ce premier arrondissement parisien — vil quartier cossu de fil d’or, de sang et d’argent sale !

Cette œuvre monumentale du faussaire américano-vénézuélien, Alex Da Corte, nous montre la voie de l’existentialisme béatifié par le petit bout de la lorgnette, le trou normand du lapin blanc, le terrier spatial de la défécation médiatique et artistique contemporaine…

En effet, cette grenouille — dont le vert déchet écologique nous plonge dans une nature artificielle, si chère aux Fions Serrés de la Bourgeoisie — sur ses quatre pattes élastiques, nous offre son derrière, tout en léchant le sol, afin que le quinquet d’Horus de Big Brother nous reluque sans contrefaçon, car nous ne sommes que des bêtes soumises à ses dogmes de patriarche cannibale qui lève son épée de Justice Régalienne (J.R. à l’image de la série Dallas) : ô mât, sacre sous le nez d’un urinoir de Duchamp pignon sur ruse ! C’est le grand affaissement idéologique, la chute des âmes flétries et désarmées dans l’abîme, le black hole institutionnel et dimensionnel !

Voyons de plus près le rapport entre le Shirime — (chie riz mais…) qui signifie l’œil de cul — ce yokaï (monstre imaginaire du folklore japonais) avec un calot à la place de son anus — et cette Rainette vendômoise, dont la raie nette irise les pupilles d’une nation qui part en couilles d’hirondelle…

Suivons donc le fil d’Ariane enroulant les grenouilles de bénitier du Saint Sarko qui nous tend son pass Wall Libye, toujours un peu baba, avant de s’en torcher royalement de l’avis des sans-culottes, depuis son hôtel cinq étoiles, pendant que son clone joue les taulards, sous les caméras de Prison Break, sur un air de Diego, libre dans sa tête derrière des barreaux ! On peut aisément concevoir que ce Sardanapalesque Sarko Zizi Pan Pan a une gaule de général à l’écoute de ces pieuses paroles du bon Jonc Nid Ali Day, de la Brute Bribri et du Truand Mac Aron, le Marc Aurèle du Stoïcisme Décomplexé et de la bitte d’amarrage à laquelle est pendu le bateau ivre, France…

Ainsi, à deux doigts versatiles (qui coupent la faim) de transformer une citrouille en couronne d’Halloween, en sex-toy fécal, cette impure Kermit (display d’Égypte) d’un analphabète show nous montre du majeur, tandis qu’on nous le met dans la lune, en signe de vénération prostatique, d’atrophie déhanchée du Pelvis Presse-laid ; et que le coq gaulois plante ses ergots au milieu d’une mer excrémentielle à la verve ovidienne !

Sous la bille de Sauron, la voie vers les cieux galactiques laxatifs semble donc ouverte, avec la célérité d’une dragée Fût Cas capable de nous faire chier une pendule jusqu’à la fin des temps, tant que nous serons soumis au pouvoir de la Croyance en un Sauveur Biblique Carnavalesque déguisé en Kappa, cette maléfique entité aquatique nipponne qui unit le crapaud venimeux et la tortue ninja…

Il était tard quand le batracien sortit son popotin des braises, son derche du chaudron bouillonnant ; et il ne comprit jamais qu’il avait le diable au corps et les deux sabots dans le purin, les cornes d’un bouc (Baffe Faux Mets), pendant que Saez chantait, au nom de notre Humanité : « ouais ! le cul en arrière, à genoux, tête baissée, nous ferons des églises, icônes pixelisées, nous ferons des synagogues, nous ferons des mosquées, nous marierons les tristes, nous marierons les gays… ».